LE SILENCE

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Certains d'entre nous ont peur du silence, car ils ressentent comme un malaise, un mal être ou tout simplement une souffrance de ne pouvoir communiquer par la parole.

 

Il est  pourtant difficile de séparer la parole et le silence, ils sont complémentaires. Le silence crée des conditions propices à une transformation intérieure. La parole, dans la vie moderne que nous menons pratiquement tous, nous amène trop souvent à une certaine fébrilité d ’expression parfois bien utile dans nos agissements. Mais avant de s’élancer dans nos projets, je pense qu’il est nécessaire de temps à autre de faire silence afin de percevoir ce qui se passe vraiment en nous pour laisser de côté les choses dites futiles et superficielles et aller à la rencontre de notre essentiel à l’intérieur de nous.

 

Le silence permet d’accéder aux réalités de notre vie intérieure en les laissant remonter à la  surface au niveau de notre conscience et nous apporter de la sérénité dans nos choix de vie.

 

La méditation, le massage, le Reiki, les marches en silence dans la nature, peuvent être de très bons outils pour faire silence, mais il y en a d’autres.

 

Il y a de nombreuses sortes de silence comme celui obligatoire du sourd muet, mais il y en a encore plein d’autres comme :

- Le silence en musique sans lequel Tout ne serait qu’une succession ininterrompue de bruit.

- Le silence, règle fondamentale de toute communication, qu’elle soit verbale, visuelle, corporelle ou spirituelle, la communication implique une phase d’écoute, de lecture ou d’observation. Il en est de même pour la communication avec soi, faire le silence intérieur afin de s’écouter, s’observer, réfléchir ou méditer. 

- Le silence contemplatif d’une œuvre artistique, musicale par exemple, qui nous laisse sans voix.

- Le silence de tact ou de charité qui s’applique dans le but de ne pas nuire à l’autre.

- Le silence du pardon pour éviter de souligner continuellement les reproches répétés aux autres, leur rappelant leurs erreurs ou leurs fautes.

- Le silence de compassion qui, devant des souffrances, permet d’exprimer l’impuissance affectueuse mais aussi le respect dans le partage de la douleur.

- Le silence sensitif qui se produit lorsqu’il y a une communion très profonde entre deux personnes. Aucune parole ne peut le remplacer.

- Le silence respectueux ou de mémoire. Une minute de silence est demandée afin de témoigner respect et souvenir.

 

- Le silence protecteur : « vous avez le droit de garder le silence … tout ce que vous pourrez dire pourra être utilisé contre vous ». Phrase bien connue utilisée par la police.

- Le silence d’offense ou d’irritation qui est pratiqué par ceux qui ne sont pas en paix avec eux-mêmes. Ceux-là ne connaissent pas le repos, la sérénité ni même le bien-être.

- Le silence de l’isolement. Celui qui se tait, n’est pas confronté aux autres, il reste avec ses idées. 

- Le silence pénitence : Il y a des moments dans lesquels il est difficile se taire, parce que parler devient un besoin. Dans ces moments, le silence ne devrait pas être considéré comme une pénitence mais comme un outil permettant d’accéder à plus de sagesse. 

Ce ne sont là que quelques exemples parmi beaucoup d’autres, mais si  nous sommes capables de triompher du besoin de parler, le silence nous aide à dominer nos passions et nous ouvre le chemin de l’écoute de soi.

A force de méditer, le ilence donne la possibilité de découvrir son soi authentique : une des plus grandes découvertes de la Vie. Ce voyage dans la recherche de sa vérité s'avère long et passionnant. Il est simplement dommage que nous en prenions conscience toujours un peu tard. 

 

Car le silence attentif doit nous guider vers la prise de parole maîtrisée.